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Séminaire de formation sur la lutte contre le trafic de pièces archéologiques
Organisé par le ministère de la Culture et la direction générale de la Sûreté nationale

Par : Hassan Gherab. La Tribune (03/12/2007)

Avec pour thème «la lutte contre le trafic illicite du patrimoine culturel national», cette formation de 30 jours est destinée aux cellules spécialisées de la police judiciaire et de la police des frontières

La préservation et la protection du patrimoine ne se limitent pas à la restauration des sites ou l’installation d’un grillage et de gardiens. En clair, le patrimoine ne peut être protégé par l’unique action du ministère de la Culture et a besoin de l’implication d’autres secteurs, telles les forces de sécurité qui sont plus aptes et mieux «armées» pour lutter contre les actions destructrices menaçant notre patrimoine : le vol et le trafic d’objets patrimoniaux. Conscients de la nécessité de cette collaboration, les ministères de la Culture, de la Défense nationale, de l’Intérieur et des Finances ont joint leurs compétences. C’est ainsi que des cellules et des brigades spécialisées dans la lutte contre le trafic de pièces et objets patrimoniaux ont été mises en place au niveau de la Gendarmerie nationale, de la Sûreté nationale et des Douanes algériennes. Dans un premier temps, les éléments de ces brigades ont été formés par les experts du ministère de la Culture avec lesquels ils travaillaient en étroite collaboration à la reconnaissance des objets et pièces. Mais cette formation, incomplète et insuffisante, s’inscrivait dans le long terme et était appelée à s’affiner.
C’est dans ce cadre qu’un séminaire de formation sur «la lutte contre le trafic illicite du patrimoine culturel national» est organisé à Alger par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), en collaboration avec le ministère de la Culture au profit de la police judiciaire et de la police des frontières, qui, avec les Douanes, sont le dernier sas de sûreté pouvant empêcher la sortie des pièces archéologiques du territoire national, leur récupération et rapatriement étant rendus plus difficiles, voire impossibles si les pièces finissent dans des collections privées.
A ce titre, la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, qui a ouvert ce séminaire samedi dernier, se félicitera de cette coordination entre son ministère et les différents corps de sécurité et les Douanes qui a permis la récupération de 970 pièces archéologiques à ce jour. Tout en soulignant l’apport de cette collaboration, la ministre militera pour son intensification afin de faire barrage à ce trafic qui est l’œuvre de réseaux transfrontaliers bien organisés et équipés. Pour preuve, des pièces sorties du territoire algérien se sont retrouvées dans des musées étrangers. L’existence d’une pièce archéologique aux Etats-Unis et de deux autres en France, volées en 1985 du musée d’Oran et qui à ce jour n’ont pas été restituées, évoquée par la ministre, en est un exemple.
Par ailleurs, Mme Toumi a indiqué que des «inventaires des biens culturels sont dressés actuellement selon les normes internationales en vigueur pour la protection du patrimoine culturel de toutes formes de pillage». Ces inventaires serviront de bases de données pour les différentes brigades et cellules de lutte contre le trafic des pièces archéologiques. A ce titre, la Gendarmerie nationale s’est déjà dotée d’un logiciel où sont listées toutes les pièces inventoriées, les descriptions des pièces volées, leur valeur… La base de données de ce logiciel, dont seront équipées toutes les brigades de gendarmerie spécialisées, sera enrichie au fur et à mesure. Pour sa part, le représentant de la DGSN a souligné l’importance de cette formation de 30 jours qui permettra aux policiers de découvrir les moyens et méthodes pouvant leur permettre de mieux protéger le patrimoine national. Tout en appelant à un «contrôle rigoureux», particulièrement au niveau des frontières, le responsable assurera que les officiers en charge de la préservation du patrimoine bénéficieront de cycles de formation théoriques et pratiques. Dans ce cadre, il est prévu l’organisation, en 2008, d’un séminaire international sur la lutte contre le trafic des pièces archéologiques.

H. G.
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