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KHALIDA TOUMI À L’APN
Des plans de sauvegarde à l’horizon...2025

Par : O. HIND. L'Expression. (19/01/2008)

Mme Toumi remettra aujourd’hui le flambeau de la manifestation des «capitales de la culture arabe» à son homologue syrien...

«Alger, capitale de la culture arabe» c’est fini. Du moins, il ne reste que quelques heures avant que la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi ne remette ce samedi à Damas, le flambeau de la manifestation «des capitales de la culture arabe», à son homologue syrien, M.Agha Riyad Naassane, et ce, à l’occasion de la cérémonie officielle de l’ouverture de la manifestation «Damas, capitale de la culture arabe 2008».
La cérémonie de clôture de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe 2007» sera, quant à elle, organisée le 25 janvier 2008 au complexe olympique Mohamed-Boudiaf.
Cet évènement qui a été «l’actionneur» majeur de pas mal de décisions, entend, selon la ministre de la Culture, poursuivre son chemin en renforçant, notamment la dynamique culturelle et partant, du plan du sauvegarde du patrimoine qui connaîtra plusieurs échelons à court et à long terme, à l’horizon 2025 a t-elle annoncée, jeudi dernier, devant les membres de l’Assemblée populaire nationale (APN).
A une question sur la préservation des sites archéologiques de Mascara, la ministre a précisé que son département ne ménagera aucun effort et en fonction des moyens dont il dispose, pour classer et restaurer les sites et monuments archéologiques à travers tout le territoire national.
Cette approche s’est traduite par l’élaboration du plan directeur des sites archéologiques et historiques de l’Algérie, adopté par le gouvernement en automne dernier. Une tâche «loin d’être facile», a-t-elle dit, compte tenu du travail de recherches et de fouilles entrepris dans les Hauts-Plateaux.
Pour ce qui est de la wilaya de Mascara, Mme Toumi dira que la priorité a été donnée aux sites archéologiques liés à l’époque de l’Emir Abdelkader, (cour de justice, quartier général, l’arbre sous lequel a eu lieu l’allégeance, etc...) soulignant que les services concernés sont à pied d’oeuvre pour parachever les procédures d’inscription du reste des sites dans le budget d’équipement avant de les répertorier sur la liste du patrimoine national.
«Si les moyens ne sont pas réunis pour la restauration des vestiges, il serait alors préférable de les garder enfouis sous terre par souci de sécurité», a-t-elle ajouté. Aussi, La ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi a indiqué jeudi que son département ministériel compte institutionnaliser au moins un festival annuel par wilaya à la fin 2008.
A une question d’un député de l’Assemblée populaire nationale (APN) sur l’absence de politique claire quant à la promotion des fêtes et festivals à l’image de la fête de la fraise à Skikda, en raison de leur impact sur les plans économique et touristique, la ministre a précisé que les festivals qu’elle compte institutionnaliser touchent différents secteurs de la culture, à savoir le livre, le cinéma et autres.
Mme Toumi n’a pas écarté l’institutionnalisation des «séjours de la création» dont l’expérience a été couronnée d’un véritable succès lors de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe».
Par ailleurs, elle a rappelé que l’action culturelle des festivals organisés par le ministère de la Culture repose sur des dimensions culturelles visant la valorisation du patrimoine et l’encouragement de la production culturelle nationale.
La seule valeur ajoutée qui relève des prérogatives du ministère de la Culture, a-t-elle soutenu, est la préservation du patrimoine, sa transmission aux générations futures, et la sensibilisation des Algériens à leur culture authentique.
La première responsable du secteur de la Culture a étayé ses propos par le décret exécutif 297/03 du 10 septembre 2003 qui définit les conditions d’organisation des festivals culturels en les classant en trois types: local, national ou international. Elle a exprimé, dans ce sens, sa disposition à adopter les festivals de wilaya dans certaines régions du pays, tout en appelant les collectivités locales et les institutions économiques publiques ou privées à contribuer au financement de ce genre de manifestations qui génèrent des profits économiques aux communes et wilayas concernées.
Gageons enfin que le train culturel en marche ne s’arrêtera pas là, par la grâce du bon voeu du Nouvel An mais qu’il restera sur les rails et de voir enfin le bout du tunnel pour notre culture..

O. HIND
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