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Sur l’initiative de l’Office national de la culture et de l’information
Naissance d’un ciné-club à la salle El Mouggar

Par : Sihem Ammour. La Tribune (10/04/2008)

Le documentaire Naissance de l’hymne national de Mohamed Aich a inauguré ce ciné-club qui se tiendra deux fois par mois et sera animé par la cinéaste algérienne Nadia Cheraïbi

L’émotion et l’effervescence étaient présentes lundi dernier, lors de la projection du documentaire Naissance de l’hymne national du réalisateur Mohamed Aich, qui a inauguré le ciné-club qu’organisera deux fois par mois l’Office national de la culture et de l’information (ONCI), initiateur du projet.
Des personnalités du monde de la culture et des arts, des réalisateurs et des professeurs spécialisés dans le cinéma algérien ont assisté à l’événement. Etaient également conviés à la projection des étudiants de l’INADC de Bordj El Kiffan, de l’Institut de l’audiovisuel de Ouled Fayet et ceux de l’Ecole des pompiers. La marraine et l’animatrice de ce ciné-club qui n’est autre que la réalisatrice Nadia Cheraibi dira que «ces rencontres sont une véritable passerelle pour tous ceux qui œuvrent dans le domaine du 7ème art afin de redynamiser le cinéma algérien et lui donner ses lettres de noblesse, tel que cela a pu déjà exister dans les ciné-clubs qui ont marqué les années 1970».
Ainsi, le ciné-club qui vise comme objectifs de recréer cette relation interactive entre les réalisateurs, le public, les étudiants et les universitaires et aussi de développer le sens de la critique chez les cinéphiles avec des matériaux académiques dans un échange libre d’idées et de points de vue s’ouvrira deux fois par mois à ses invités.
Dès le lancement du générique apparaît l’intitulé du documentaire Kassaman écrit en lettres de sang. Puis, des chants patriotiques chantés a cappella emplissent la salle. Hayou chabab El nedjma El ifriquia (Saluez les jeunes de l’étoile africaine), Ya arda Ajdadi (Ô terre de mes aïeux) sont entonnés sur fond d’images d’archives qui défilent, avec des vues poignantes de massacres d’Algériens le 8 mai 1945 et de la résistance du peuple algérien face au colonialisme français.
Puis, différents intervenants se succèdent sur le grand écran pour raconter la genèse de l’hymne national. Il est souligner ainsi le rôle de Abane Ramdane qui a œuvré à assainir la lutte des Algériens de tout préjugé régionaliste, loin de la glorification des individualités.
Ainsi est née l’idée de la création d’un hymne unificateur qui sera chanté en chœur par le peuple algérien afin de galvaniser le souffle libérateur de la révolution algérienne. Le documentaire relate ensuite comment Youcef Benkhedda Lakhdar Rabeh prendra contact avec le poète de la révolution Ahmed Zakaria pour l’écriture des paroles de Kassaman. Puis, on aborde le déroulement de la composition de l’air de l’hymne national, d’abord par Ahmed Terki puis celle de l’air final par le compositeur égyptien Mohamed Fawzi. Dans ce documentaire, il a aussi été relaté les difficultés de l’enregistrement et de la diffusion de cet hymne unificateur qui a pu finalement toucher tout le peuple algérien grâce à la fameuse émission radiophonique Sawt El Arab.
La fin du documentaire sera sur l’air de Kassaman, avec le drapeau algérien flottant sur grand écran, des youyous et des paroles scandées en chœur. Lors du débat qui suivra la projection, le réalisateur, très ému, expliquera les difficultés de la réalisation de ce documentaire en 1994, car très peu de gens étaient au courant de la naissance de cet hymne.
Il expliquera qu’une partie du documentaire a été amputé de la déclamation par le comédien Ajaïmi du fameux passage de «ya Firanssa», ce qui a poussé le comédien à quitter la salle en compagnie de nombreux artistes sans assister au débat.
Il confiera au présent et face à certaines critiques que «l’histoire de l’hymne national est une véritable épopée qui mérite que de nombreux autres travaux lui soient consacrés. J’ai fait le premier pas, je lance maintenant un appel à tous ces jeunes qui sont présents pour prendre le relais».

S. A.
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