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Club de théâtre
Une tribune pour les amateurs.

Par : Yacine Idjer. Infosoir. (15/04/2008)

Un club de théâtre vient d’être créé à l’initiative de l’office national de la culture et de l’information.

Ça sera un rendez-vous bimensuel. Il se tient le lundi à la salle El Mougar à partir de 14h. «L’objectif de ce club consiste à donner plus d’intérêt au mouvement théâtral», ont dit les organisateurs, lors de l’ouverture de ce club hier lundi, à la salle El Mougar. Et d’ajouter : « c’est aussi pour permettre notamment aux amateurs et, du coup, les soutenir dans leur parcours et leurs initiatives.» «Créer un club de théâtre est pour nous un engagement en faveur du 4e art», ont-il poursuivi.
Cette première édition du club de théâtre a été marquée par la représentation de Ouakfat maâ Ibn Badis – ce n’est qu’un tableau qui a été donné en spectacle vue la longueur de la pièce. C’est un texte écrit et mis en scène par Mohamed Derbal.
Les événements de la séquence scénique présentée se déroulent au temps de la colonisation et, plus précisément, à l’époque de l’Imam Ibn Badis. C’est autour de ce personnage que tout se fait.
En résumé, alors que les autorités coloniales s’emploient d’arrache pieds à faire adhérer la population algérienne – dite indigène – à sa politique d’assimilation, à savoir se faire français tout en renonçant à sa culture et religion, l’Imam Ibn Badis appelait dans les mosquées le peuple algérien à demeurer uni même dans les pires situations et épreuves autour de leur islamité et arabité.
Le choix de cette pièce est manifestement justifié : il coïncide avec le 16 avril, journée nationale du savoir. S’agissant ensuite du jeu, c’est-à-dire de la façon dont la scène a été investie par les comédiens, il se trouve que cela été très protocolaire. Autrement dit, le jeu était purement conventionnel, d’une rigidité soporifique ; c’était un jeu guindé et monotone. Les comédiens n’étaient à aucun moment naturels, comme s’ils étaient programmés et donc conditionnés. Leur interprétation manquait forcément de vie et de réalisme. L’expression théâtrale dans son dynamisme renouvelé était absente. Leur présence sur scène créait une situation d’impassibilité. Le jeu était également scolaire. En suivant la pièce d’un bout à l’autre, l’on s’aperçoit visiblement de la platitude qui se fait manifestement sentir de manière à engendrer une atmosphère dénotant de la lassitude.
Comme pour le ciné club, les étudiants sont invités à assister à la représentation et surtout à participer au débat qui s’en suit. «Le but de ce club n’est pas seulement de permettre aux troupes de jouer une pièce, mais notre souci majeur est d’engager un débat autour de ce qui a été joué », ont souligné les organisateurs.
Et d’expliquer aussitôt : « en invitant les étudiants aux représentations, c’est d’emblée les habituer à observer, à interpréter et à commenter. Nous les habituons à porter une lecture individuelle sur la pièce.»
Espérons ainsi que le club de théâtre comme le ciné-club va avoir une longue vie afin de créer, à l’avenir, une dynamique culturelle probante, crédible.

Y.I.
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