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La ville ayant été désignée capitale de la culture islamique 2011
De nombreuses infrastructures culturelles en chantier à Tlemcen.

Par : Mohamed Medjahdi. La Tribune. (28/08/2008)

Tlemcen a actuellement une occasion rêvée de réaliser le maximum d’infrastructures culturelles. La ville qui a été désignée capitale de la culture islamique 2011, étant dépourvue d’infrastructures lui permettant d’organiser la manifestation, a dû racler les fonds de tiroirs, demander de nouveaux budgets et des rallonges budgétaires et mettre les bouchées doubles pour être au rendez-vous et accueillir dignement la manifestation. A l’heure actuelle, un grand complexe culturel est en cours de construction à Mansourah, outre un centre de recherche sur la culture andalouse. Aussi, une proposition a été faite à la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, la semaine dernière lors de sa visite dans la région, pour la réalisation d’un village pour artistes.
Cette proposition a été acceptée, et le village, qui sera érigé à Chetouane, sera prêt en 2011. L’autre projet de grande envergure est celui du théâtre de Verdure qui doit être réceptionné à la veille de cette grande manifestation. La wilaya a aussi bénéficié, grâce à la tenue de la manifestation 2011, d’une enveloppe budgétaire pour la restauration complète du palais royal situé dans l’enceinte du Mechouar. En plus de ces réalisations, la wilaya de Tlemcen devra renforcer ses structures culturelles, qui sont déjà considérables, par la réalisation de musées spécialisés ainsi que d’un grand atelier de peinture qui sera mis à la disposition de tous les artistes. Grâce à ces diverses infrastructures, la culture a Tlemcen aura de nombreuses scènes et pourra dès lors participer activement à l’animation de la vie culturelle de la cité. La région qui dispose d’une grande richesse culturelle, spécialement dans le domaine artistique, aura tous les ingrédients essentiels pour offrir à sa musique du hawzi, son histoire, ses artistes et ses arts, vecteurs nécessaires pour leur diffusion tant à l’échelle régionale que nationale, voire mondiale. Des milliards de dinars ont été injectés dans la réalisation d’un grand ensemble d’édifices culturels. La ministre de la Culture a tenté d’expliquer aux autorités de la wilaya, lors de sa visite, que la place et l’importance que l’on réserve à la culture sont un indicateur de liberté, et que le gouvernement et la société doivent promouvoir la culture sur tous les plans. La culture pour changer le regard, telle est l’idée des décideurs qui ont élu Tlemcen pour abriter les festivités de 2011. Si la culture est une dimension à part entière de la politique de la ville, ce n’est pas sans raison. En dépit des difficultés de chacun, elle donne une image positive du quartier, transforme le regard des habitants sur eux-mêmes, car elle participe au désenclavement et à l’intégration des individus. Certains projets ont ainsi transfiguré le sens de certains lieux, les ouvrant à la modernité. C’est le cas de la maison de la Culture devenue un lieu vers lequel convergent les citoyens en quête, qui d’un livre, qui d’un cours de solfège ou tout simplement d’un havre de paix où l’on pourrait s’oublier et oublier, pour quelques moments, les soucis du jour. Il en est de même pour le Grand Bassin qui reste un espace ouvert abritant des soirées musicales.
Et demain, ce sera avec un théâtre de Verdure qui fera le bonheur du public et des comédiens et ils sont nombreux à attendre depuis longtemps d’avoir des planches à leur disposition. A Tlemcen, les défis sont lancés. Les efforts sont énormes et multiples pour développer une vie culturelle et rendre Tlemcen digne de porter le nom de capitale. Avec ces grandes réalisations, on se surprend à espérer que la culture est sur le retour et qu’elle pourra reprendre sa place et son rôle au sein de la société au développement de laquelle elle contribue.
Mais faudrai t-il encore que toutes ces réalisations ne deviennent, une fois passé la manifestation qui a été à l’origine de leur construction, des bâtiments sans âme, vides de tout art. Car, un théâtre, une galerie d’art, un cinéma ou une bibliothèque ne sont finalement que des écrins. Leur raison d’être est le joyau qu’ils doivent contenir et sans lequel ils ne sont que des boîtes vides et sans valeur. Leur réalisation n’est pas une fin en soi.

M. M.
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