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Khenchela se dote d’une salle de cinéma
Rentabiliser culturellement l’investissement, le grand défi

Par : A. Lemili. La Tribune. 02.12.2010

Le ministère de la Culture semble concrétiser l’engagement d’ouvrir et/ou de rouvrir des salles de cinéma notamment parmi celles qui en présentent encore la morphologie et réunissent les conditions. Car, est-il besoin de le rappeler, la quasi-totalité du parc est dans un état des plus délabrés et, dans certains cas, des salles ont tout bonnement été rayées de la carte. Si ledit secteur s’achemine vers la récupération de ces anciennes salles, il ne manque pas non plus d’en ouvrir de nouvelles. C’est le cas du chef-lieu de wilaya de Khenchela qui dispose dorénavant d’une belle salle et surtout d’un équipement en rapport avec la majesté du bâtiment.La salle, qui pour le moment n’a pas été baptisée dans la mesure où elle n’est pas encore officiellement entrée en exploitation en raison de procédures administratives ordinaires, ne devrait toutefois pas tarder à l’être. «En fait, le principe de cession du terrain d’assiette à la Direction de la culture est acquis, sachant qu’il y a eu une délibération à ce propos. Cette mesure devrait être maintenant confirmée par une affectation de la salle par l’exécutif wilaya également afin que notre tutelle, parce que devenue réglementairement propriétaire des lieux, détermine à son tour la vocation de la salle… ou bien en la mettant à la disposition de la Cinémathèque algérienne ou de l’ONCI», précisera le directeur de wilaya de la culture, M. K. Righi. La salle est d’une capacité de 577 places, dont 199 balcons.
La cabine de projection a été dotée au cours de l’été d’un équipement moderne et surtout neuf dont M. Righi dira : «Nous avons opté pour une installation mécanique en ce sens que celle numérique, compte tenu de sa complexité, ne sera pas sans poser de problèmes de maintenance au cas où elle tomberait en panne. Toutefois, la nuance n’est pas à ce niveau dans la mesure où les performances de l’équipement sont effectives. A titre d’exemple, la cabine est dotée de deux appareils 35mm avec son dolby. Cette même cabine, parce que disposant de bobines pouvant contenir 5 000 mètres de pellicule, permet à l’opérateur, sans se forcer et surtout sans risquer d’être confronté à un accroc lors d’un passage de bobine d’une machine à une autre, de dérouler un film long métrage en continu. C’est ce qui a été fait pour les longs métrages projetés lors de la semaine consacrée au cinéma algérien du 17 au 22 octobre dernier dont le film Benboulaïd.» Bien entendu, et pour parer à toute éventualité, des mesures ont été prises en cas de prise de feu. Ainsi, revêtements muraux, sol et sièges sont ignifuges et, pour répondre aux normes, les parois internes de la salle sont revêtues d’un capitonnage spécifique de nature à préserver la projection de toute altération du son. Il est, certes, bien beau de doter une ville, quelle qu’elle soit, d’une salle de cinéma. Mais quelle en serait l’utilité si, entre-temps, le moyen de l’alimenter en films reste posé, surtout qu’il y a aussi peu de perspectives de voir ce handicap levé au moins pour les trois années à venir. La réponse de notre interlocuteur, si spontanée et sincère soit-elle, est peu convaincante : «Vous savez, il existe un stock impressionnant de films des institutions spécialisées du cinéma de la capitale. Ensuite, il existe aujourd’hui des distributeurs privés et je crois savoir que le ministère de la Culture envisage
de passer des conventions avec ces derniers.» En réalité, l’Algérie n’a plus importé un seul film, sans risque de nous tromper, durant ces vingt dernières années, et tous les films qui existeraient en «stock» sont dans un état d’usure phénoménal. Enfin, quel que soit leur nombre, les distributeurs privés, pour des raisons contraignantes, importent annuellement des films sur les doigts d’une main et souvent en une seule copie. Par ailleurs, avoir opté pour une façade en verre reste vraisemblablement le plus mauvais choix sachant que cent mètres en face de la salle se trouve le stade communal mascotte de Khenchela. Et pour qui sait comment se terminent quasi régulièrement les rencontres de football dans notre pays, il n’y a aucune perspicacité à dire que tôt ou tard un caillou, une pierre se perdront dans les décors. Alors, comme dirait l’autre, «quand il y en a qu’un, ce n’est pas grave, c’est quand il y en a plusieurs que…». A part ces quelques «inconvénients», qui pèseront toutefois de leur poids, la salle devrait entrer en exploitation avant la fin de l’année.
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