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Béjaia. 5e Rencontres cinématographiques
Béjaia. 5e Rencontres cinématographiques
Un grand moment d’échanges

Des discussions ouvertes sur la pratique difficile du cinéma dans notre pays, des ateliers de formation au profit de jeunes venus de diverses régions et animés par de vrais spécialistes…tous les ingrédients d’un grand rendez-vous, en somme, que les couacs et autres incidents techniques ne rendent que plus sympathiques encore.

Les Bachir Derrais, Okacha Touita, Jean Asselmeyer, Tahar Chikhaoui … des professionnels qui ont participé aux rencontres, semblent vraiment avoir trouvé de l’intérêt et du plaisir à être de la partie et repartent même avec la disposition déclarée de répondre présents aux prochaines éditions. Dans un pays où les espaces de diffusion, et donc de rencontres avec le public, sont réduits à presque rien, se ressent, en effet, le besoin pour les cinéastes de confronter leur travail aux réactions, pas seulement celles des cinéphiles. L’occasion des Rencontres a permis, ainsi, de découvrir le dernier long métrage de Bachir Derrais, 10 millions de centimes, film que le public béjaoui n’aurait pu espérer découvrir avant longtemps, en raison, encore une fois, de l’absence des circuits et des espaces de diffusion. L’occasion aussi de découvrir cette nouvelle façon de faire le cinéma et qui, sans mobiliser de grands moyens, arrive à proposer des films qui se tiennent et qui, surtout, frappent par leur affranchissement vis-à-vis des vieux carcans. C’est ce qu’a retenu, par ailleurs, le public de Morituri, film réalisé par Okacha Touita et projeté une seule fois dans le pays, en janvier dernier, à l’occasion d’une séance programmée dans le cadre de la manifestation « Alger, capitale de la culture arabe ». Le film projeté dans une cité universitaire, puis dans la salle de la Cinémathèque, a fait réagir beaucoup, pas seulement par rapport à la thématique, par définition complexe, de la crise lancinante vécue par le pays dans les années 1990. Les documentaires, notamment ceux proposés par le duo Oriane Brun-Moschetti et Leila Morouche, d’une part, et Salim Aggar, de l’autre, ont donné à voir des images assez contrastées de la pratique du cinéma en Algérie. Quand Algérie, tours/ détours a semblé pécher par un excès de vision noire sur la déliquescence ambiante, Salim Aggar, avec ça tourne à Alger, a montré que le cinéma se fait, malgré tout, grâce à la volonté de cinéastes qui veulent transcender les difficultés. Tahar Chikhaoui, critique du cinéma et enseignant à l’université de Menouba (Tunisie), qui a eu à animer un atelier sur la thématique Cinéma et société au Maghreb, est séduit par la « fraîcheur » et l’attente des jeunes stagiaires. Il nous a dit tout le plaisir qu’il a eu à découvrir cette envie d’apprendre chez les jeunes. Bachir Derrais qui est réalisateur et producteur promet, lui, d’envoyer des copies de ses films, gratuitement, pour de prochains cycles de projections de l’association. Jean Asselmeyer, invité de dernière minute, aux Rencontres, s’est dit très intéressé par la réaction des étudiants qui ont suivi la projection de son tout dernier documentaire, Ils ont choisi l’Algérie.

M. Slimani (El Watan -17/06/2007)
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